L’homme, à la maternité, attend qu’on l’appelle. Il pense que, devenu grand-père, il devra sans doute s’occuper du petit. Toutes les histoires ne se répètent-elles pas ?
Son entrée dans le foyer n’avait pas très bien commencé. Il y avait la guerre et il y avait eu des drames qui avaient contraint sa mère et lui à fuir le village où il se sentait si bien auprès de son grand-père si fort, si bon, si drôle, si aimant et du plus que camarade de celui-ci, un paysan qui racontait sa guerre de 1914 qu’ils avaient vécue ensemble. Certes, il y avait aussi des méchantes femmes et des hommes malhonnêtes ; mais il s’en accommodait et savait les oublier aux alentours des ateliers qu’il fréquentait assidûment et lors des longues équipées avec son grand-père qui lui fit découvrir des automnes, ses dilections, comme des entités sublimes.
Puis il y avait eu l’officier allemand à la recherche du héros qui avait un jour sauvé son père. Et la fuite dans un autre village. Et dans ce nouveau village la découverte des grands sentiments de la vie.
Enfin, il y eut la lettre…
Dans ce roman lyrique, vraie ode à la nature, l’auteur nous convie à cheminer à son côté dans une campagne que le grand-père nous offre de toute son âme, dans un style délicat qui fait un moment oublier les douleurs du récit et les duretés de l’existence.
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