Le temps est à l’orage. La Terre se meurt. Elle est infestée par un virus dont elle ne parvient pas à se déprendre : l’humain. Entre calamités et convulsions, explosions et perturbations, génocides, guerres et pandémies, la Terre saigne de toutes ses veines. En vain, elle pleure toute sa peine.
Et quand vient la nuit, rien ne s’arrête. Et encore moins la plume de l’écrivain. Au milieu des tempêtes, elle s’agite et débite mots et phrases jusqu’à s’effriter. Dans le silence de la nuit, l’écrivain hurle sa colère contre une humanité avide, cupide et destructrice, avec l’espoir toujours vain qu’avec l’aurore, surgisse une lueur d’espérance.
Plus cynique que jamais, Philippe Bonnafon livre un texte chargé au vitriol, à l’acide et à la soude dans lequel il dresse un portrait impitoyable de la société et de la condition humaine.
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