La jeunesse des cinq filles dans cette maison faisait trembler les murs. C’était l’époque du yéyé et du rock ; par moments, ça déménageait. Pour ma part, plus sage, j’étais très Sylvie Vartan. J’allais jusqu’à imiter ses coiffures et ses tenues. Un jour, dans la rue, une bande de jeunes m’a appelée « Sylvie ». À partir de ce jour, j’ai pris ma vraie personnalité. J’ai remisé les catogans dans les placards. J’habitais à dix ou quinze kilomètres du lieu de naissance de Patrick Sébastien. C’était toute une époque.
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