Marie-Thérèse Schietsch travaille depuis une trentaine d’années dans le secteur social, dont une grande partie à l’Assedic. Le contact avec le public et son côté humain l’ont toujours attirée ; l’écriture lui permet aujourd’hui de conserver ce rapport à l’autre, certes pas avec la même intensité mais avec plus de recul, dans le cadre de clubs de poésie ou d’ateliers d’écriture.
« L’écriture me suit, je la poursuis, elle me guide, libère mes intuitions, transpose la réalité dans un univers magique. Sorte de complétude à moi-même, la poésie me sert de passe-temps, rarement d’exutoire. Pratiquée de façon régulière depuis de nombreuses années, en marge d’une activité professionnelle sans rapport, elle devient aujourd’hui une source de richesse insoupçonnée au départ. La poésie élargit le champ de mes lectures et ouvre l’horizon vers les autres, elle permet de rester en contact en développant des relations sur Internet ou dans les associations…
« Dans l’anonymat jusqu’ici, j’édite aujourd’hui mon premier recueil. C’est une expérience en soi, très enrichissante, j’espère y rencontrer l’occasion de me dépasser… C’est une remise en cause, une mise à nu, mais aussi un jeu sans beaucoup d’enjeux, sinon celui de donner la liberté à la parole et aux mots ! »
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