C’est l’histoire d’une fascination, celle de L’Intérieur d’Edgar Degas ; un tableau qui reproduit l’intérieur d’une chambre modeste de jeune fille. Deux personnages s’opposent ; du côté clair, la femme et du côté obscur, l’homme. La femme, l’épaule découverte, est morne, soumise ; l’homme, d’une condition sociale visiblement supérieure, est debout, victorieux, dominant, il semble avoir pris possession des lieux. Entre les deux personnages, gît le symbole d’une virginité souillée.
Puis un jour, à La Queue-en-Brie – commune du Val-de-Marne où il réside –, Bernard Lobry visite la maison ayant appartenu à l’artiste-peintre Henri Rouart – une demeure dans laquelle Degas aurait séjourné à plusieurs reprises. Intrigué et inspiré par des similitudes entre le décor de la scène de L’Intérieur et une des pièces de la maison, Bernard Lobry se met à contempler, à songer, à réfléchir sur les muses des artistes, ces femmes (le plus souvent) qui participent au déclenchement de l’inspiration, mais aussi du désir : le désir de créer et le désir au sens propre.
Derrière ce récit au style enlevé et évocateur, presque poétique, il y a une histoire bien réelle, mais aussi une part de fiction et de fantasme.
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