Poète noctambule, Balthazar est un incorrigible séducteur. Mais il est aussi épris de justice : lorsque ses amies des Z’ongleries se mettent en grève, c’est tout naturellement qu’il devient leur porte-parole. Seul homme dans ce mouvement féminin, c’est vers lui que les soupçons se cristallisent lorsque l’une des Z’onglières est retrouvée assassinée. Sa garde à vue redonne à Balthazar le goût de la peinture et de l’écriture, tout en le replongeant dans le souvenir de son grand-père, qui s’est suicidé quand il était petit. Mettre en scène sa propre mort, n’est-ce pas là l’acte de création ultime ?
Dans ce roman policier qui oscille habilement entre le burlesque et le grave, Jean-Paul Lefèvre livre une pertinente réflexion sur l’art, l’amitié et la liberté.
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