Je m’appelais Élise, je n’avais que douze ans.
Trop de fois, oui ! Trop de fois, j’ai entendu pleurer maman.
Dans ses larmes versées, j’ai vu un jour son chagrin
S’y refléter.
Dans ses larmes versées, ce sentiment d’impuissance
Et de grande culpabilité,
Au regard de ma vie… qui n’en deviendrait jamais une.
Dans L’Hirondelle sans bagage, Jacques Marcel Favre offre du rêve comme de la réflexion profonde entre photographies et vers poétiques. Le poète aime réveiller, mieux révéler la beauté des choses que l’on dit simples. À travers des clichés devenus complices de sa poésie, il n’entend point mais ressent ces choses qu’il transmet à travers ses émotions. Persuadé que la poésie se doit aujourd’hui d’être évolutive, il explore les courants actuels, en abordant avec ses mots de douloureux sujets comme le sida infantile, lâche et méconnu.
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