Le 30 août 2009, Ali Bongo, fils de feu le président Omar Bongo, est porté à la présidence de la République du Gabon. Mais dès la proclamation des résultats, le scrutin est contesté : bourrage des urnes, fraude sur le nombre d’inscrits sur les listes, erreurs de comptage des voix dans les bureaux de vote… La suspicion généralisée entraîne même plusieurs jours de troubles à Libreville et à Port-Gentil. Les autres candidats déposent alors un recours en annulation du vote devant la Cour constitutionnelle – laquelle finira par confirmer définitivement l’élection d’Ali Bongo à la tête du pays. C’est sur cette décision jugée gravement inique que l’auteur revient ici, dressant avec précision la liste des nombreux articles de la loi électorale et même de la Constitution que l’institution, censée protéger les intérêts du peuple, a violés en proclamant Bongo chef de l’État.
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